Archive for Mois : novembre 2015

Outils DACS

Le Projet Individuel de Formation (PIF)

Le nouveau brevet

À partir de 2017, l’obtention du diplôme national du brevet (DNB) repose sur le contrôle continu et trois épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième) :

  • une épreuve orale pendant laquelle l’élève présente un projet travaillé dans le cadre d’un enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) ou d’un des parcours éducatifs, permettant notamment d’évaluer la qualité de l’expression orale.
  • une épreuve écrite portant sur le français, l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique.
  • une épreuve écrite portant sur les mathématiques, les sciences de la vie et de la Terre, la physique-chimie et la technologie.

La réussite du collégien au DNB atteste de sa maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Livret Scolaire Unique Numérique (LSU)

Les livrets scolaires de l’école élémentaire et du collège évoluent à compter de la rentrée scolaire 2016 pour ne plus former qu’un livret scolaire commun pour la scolarité obligatoire. Les éléments constitutifs du livret sont numérisés dans une application informatique nationale dénommée « livret scolaire unique du CP à la troisième ».

NEWS

  • Grand QUIZZ de l’eau:
    Dans le cadre de Paris 2015-COP 21, la lutte contre le dérèglement climatique, son impact sur la biodiversité et la protection de l’eau seront au centre des négociations. L’eau est un bien commun de l’humanité et son accès à tous est un défi pour le développement durable. Elle va devenir un bien rare, elle est donc précieuse. L’eau étant une ressource essentielle, l’économiser, la préserver nous concerne tous. Ce concours a pour objectif de faire réfléchir les élèves sur leur comportement quotidien de manière à réduire leur empreinte environnementale et à les sensibiliser à l’éco-citoyenneté…. Infos ici

  • Stage Blog scolaire 1 journée en mai, tout public hors coordonnateurs ULIS / DACS,  reste quelques places. Contact conseiller TUIC
  • Handicap tous concernés : Tout sur le handicap sur ce site  » Education.gouv  » très bien élaboré : Droits, Ressources, Contacts….   C’est ici
  • Éduscol a mis à jour les pages consacrées à l’éducation aux médias et à l’information (EMI). : C’est ici

Textes / Circulaires AESH

Les Enseignants Référents

Rôle

L’enseignant référent est un enseignant spécialisé localisé sur un secteur d’intervention.
Les familles et les écoles peuvent l’interpeller au sujet de la scolarisation d’un élève handicapé.
Il est le lien entre les parents, l’école et ses différents acteurs, les centres de soins et la MDPH.

Mission auprès des familles

Il est l’interlocuteur privilégié des parents d’enfants handicapés d’un établissement scolaire de son secteur. Il informe les familles des aides qui peuvent être apportées dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation.
Il est la mémoire du parcours scolaire de ces élèves puisqu’il peut les de la petite section de maternelle jusqu’au bac voir au BTS.

Mission auprès des écoles

Après évaluation des besoins de l’enfant, notamment en situation scolaire, l’Equipe de Suivi de Scolarisation (ESS) élabore un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) qui sera validé ou modifié par la Commission des Droits à l’Autonomie (CDA), instance de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Ensuite, l’ESS est garante de la mise en œuvre et du suivi du PPS, ce tout au long du parcours scolaire de l’élève.
L’ESS réunit tous les partenaires de projet de l’élève (famille, référent, école, soins…).
Parmi les missions clés du référent figurent donc les réunions et l’animation des équipes de suivi de scolarisation.
Son action est particulièrement sollicitée lors des échéances qui jalonnent le parcours scolaire d’un élève Handicapé, lors des changements de cycle ou de degrés notamment.
Il joue également un rôle d’interface voire de médiateur entre tous les partenaires et essaye au maximum de tisser du lien entre ces différents partenaires.

Mission auprès de la MDPH

L’enseignant Référent maintient un lien constant avec l’équipe pluri disciplinaire de la MDPH devant laquelle il vient chaque fois que c’est nécessaire présenter un dossier notamment lorsqu’un PPS pourrait connaître une évolution notable (ex : réévaluation des besoins, orientation…) proposée par l’ESS ou par la famille.

ARRÊTÉ DU 17-8-2006 JO DU 20-8-2006

Contacter l’Enseignant Référent de mon secteur

LES ENSEIGNANTS REFERENTS DU SECTEUR DE LILLE 1 / LILLE 3

Secteurs d’intervention

APAJH / SAPAD-EMA

- Chaque année, plusieurs milliers d’enfants et d’adolescents sont contraints d’interrompre leur scolarité pour cause d’accidents ou de maladies graves. A l’hôpital ou à domicile, ou dans des allers et retours entre ces deux lieux (pour les maladies chroniques par exemple), ces jeunes perdent leur statut d’élève et se retrouvent isolés. Continue Reading…

CRESDA : Centre Régional d’Education Spécialisée pour Déficients Auditifs

Le CRESDA est autorisé par l’ARS pour l’accueil d’enfants, adolescents et jeunes majeurs, âgés de 3 à 20 ans, déficients auditifs avec ou sans handicaps associés, dont la déficience auditive entraîne des troubles de la communication nécessitant le recours à des techniques spécialisées pour le suivi médical, l’apprentissage des moyens de communication, l’acquisition des connaissances scolaires, la formation professionnelle et l’accès à l’autonomie.

PLUS D’INFORMATIONS

 

Les Hopitaux de jour / CMPP

Les Hopitaux de jour

Les services déconcentrés de l’Éducation nationale organisent la scolarisation des enfants et adolescents hospitalisés temporairement selon les situations locales.

La plupart des hôpitaux sont en lien avec un ou plusieurs établissements scolaires. Dans le second degré, la diversité des parcours demande des réponses diverses et ajustées.

PLUS D’INFORMATIONS

 


Les CMPP

Les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques pratiquent le diagnostic et le traitement des enfants inadaptés mentaux dont l’inadaptation est liée à des troubles neuro-psychiques ou à des troubles du comportement susceptibles d’une thérapeutique médicale, d’une rééducation médico-psychologique ou d’une rééducation psychothérapique ou psycho-pédagogique sous autorité médicale.

FEDERATION DES CMPP

 

Les ITEP

Les Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques (ITEP) sont des établissements médico-éducatifs qui ont pour vocation d’accueillir des enfants ou des adolescents présentant des troubles du comportement importants, sans pathologie psychotique ni déficience intellectuelle.

Textes régissant les ITEP :

LES ITEP DU NORD PAS-DE-CALAIS

 

MDPH

Maison Départementale des Personnes Handicapées

  • Les MDPH ont été instaurées par le chapitre II du titre V de la Loi n° 2005-102 du 11 février 2005. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) est un lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées. La MDPH offre un accès unifié aux droits et prestations prévus pour les personnes. La MDPH exerce une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens aux handicaps.
  • Au sein de la MDPH, c’est la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH, ou CDA) qui prend les décisions pour tout ce qui concerne l’application des droits des personnes handicapées (allocations, prestations de compensation, orientations scolaire et professionnelle, accueil en établissements spécialisés). La CDAPH a été instaurée par le chapitre IV du titre V de la Loi n° 2005-102 du 11 février 2005.

Textes Officiels :

Loi n° 2005-102 du 11 février 2005.

Loi n° 2011-901 du 28 juillet 2011 tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap

IME / IMPRO

Les Instituts Médico-Educatifs (IME) ont pour mission d’accueillir des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle quel que soit le degré de leur déficience.

L’objectif est de leur dispenser une éducation et un enseignement spécialisés prenant en compte les aspects psychologiques et psychopathologiques ainsi que le recours à des techniques de rééducation.

Les Instituts Médico-Educatifs regroupent ce que l’on désignait auparavant par « Instituts Médico-Pédagogiques » (IMP) et « Instituts Médico-Professionnels »(IMPro). Par ailleurs, les Instituts Médico-Educatifs (IME) sont spécialisés selon le degré et le type de handicap pris en charge. En effet, la déficience intellectuelle peut s’accompagner de différents troubles, tels que des troubles de la personnalité, des troubles moteurs et sensoriels, des troubles graves de la communication…

Les IME sont financés par l’Assurance Maladie en tenant compte du prix de journée et après agrément de l’ARS (Agence Régionale de Santé), dans le cadre de la loi du 2 janvier 2002.

DECRET DU 27 OCTOBRE 1989

 

Les SESSAD

SESSAD: Services d’éducation spécialisée et de soins à domicile

Un SESSAD est un établissement ou une partie d’un établissement, qui devient mobile et qui va travailler « à domicile ».

Textes/Décrets:

Les ULIS

Les Ulis possèdent trois caractéristiques qui leur confèrent une place essentielle dans l’éventail des réponses que l’Éducation nationale apporte aux besoins des élèves handicapés dans le second degré :

  • Elles constituent un dispositif collectif au sein duquel certains élèves handicapés se voient proposer une organisation pédagogique adaptée à leurs besoins spécifiques et permettant la mise en œuvre de leurs projets personnalisés de scolarisation.
  • Elles sont parties intégrantes de l’établissement scolaire dans lequel elles sont implantées. Les élèves scolarisés au titre de l’Ulis sont des élèves à part entière de l’établissement et leur inscription se fait dans la division correspondant à leur projet personnalisé de scolarisation (PPS).
  • Dans le cadre du bassin de formation et en vue d’offrir aux élèves un choix plus étendu de formations professionnelles, l’Ulis peut être organisée sous la forme d’un réseau regroupant plusieurs lycées professionnels. L’objet de l’Ulis en réseau est de mutualiser les lieux de formation possibles afin de faciliter la mise en adéquation du projet professionnel du jeune avec son projet personnalisé de scolarisation.

    L’inscription d’un élève handicapé dans un établissement scolaire au titre d’une Ulis nécessite obligatoirement une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). L’enseignant référent prépare l’arrivée du jeune dans l’Ulis en transmettant aux membres de l’équipe de suivi de la scolarisation les éléments du PPS, notamment les évaluations scolaires.

Les différents types d’ULIS:

  • TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales
  • TSLA : troubles spécifiques du langage et des apprentissages
  • TED : troubles envahissants du développement (dont l’autisme)
  • TFM : troubles des fonctions motrices
  • TFA : troubles de la fonction auditive
  • TFV : troubles de la fonction visuelle
  • TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante)

Textes

Documents et Liens

IEM / CRF

Les Instituts d’Education Motrice

Accueillent des enfants présentant une déficience motrice ou physique importante. Les enfants qui ont en général entre 3 et 20 ans sont orientés vers ces établissements par la CDAPH.

Etablissement accueillant des jeunes handicapés moteurs à leur sortie des centres de réadaptation fonctionnelle. Contenu formation : enseignement scolaire et professionnel, accompagné d’un ensemble de soins requis pour la rééducation.

RECHERCHER UN IEM

 


Les Centres de Rééducation Fonctionnelle

Offrent aux personnes ayant des incapacités, des moyens de récupérer leurs capacités maximales ou de pallier du mieux possible leurs incapacités par une rééducation des fonctions lésées Les centres de rééducation sont maintenant appelés « centres de soins de suite et de réadaptation » Les centres de rééducation (Soins de Suite et de Réadaptation, autrement appelés SSR) Ils interviennent dans la rééducation d’un patient, à la suite d’un séjour hospitalier pour une affection aiguë médicale ou chirurgicale. Les dispositifs mis en place sont de plusieurs types : l’action préventive, par l’éducation et l’apprentissage adaptée à la maladie et/ou au handicap, la limitation du handicap par la rééducation, la réadaptation afin de pallier tout déficit transitoire, et l’accompagnement psychologique. Pour les personnes devant se rendre dans un centre de rééducation il est généralement nécessaire que ce dernier soit situé proche de son domicile. C’est la raison pour laquelle l’Annuaire Sanitaire et Social vous propose aujourd’hui une liste de centre de rééducation organisée par région, département et villes

LISTE DE CENTRES

 

La CDO et l’orientation en SEGPA ou EREA

Présentation de la CDO

La commission départementale d’orientation examine les dossiers des élèves pour lesquels une proposition d’orientation vers des enseignements adaptés (SEGPA ou EREA) a été transmise par l’école ou l’établissement scolaire ou une demande d’admission formulée par leurs parents ou leur représentant légal, à l’exclusion des élèves qui ont fait l’objet d’une décision de la commission mentionnée à l’article L. 146-9 du code de l’action sociale et des familles. Elle se réunit selon une périodicité définie par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale. Afin d’assurer le suivi, voire le réajustement, du parcours de formation les directeurs adjoints de SEGPA et les directeurs d’EREA veillent à la réalisation d’un bilan annuel pour chacun des élèves et le communiquent aux parents ou au représentant légal. Si une révision d’orientation est souhaitée par les parents ou par l’établissement scolaire, le bilan est transmis à la commission départementale d’orientation. Des sous-commissions, dont la présidence est alors assurée par un inspecteur qui ne peut pas être un des inspecteurs responsables des circonscriptions concernées, fonctionnent sous l’autorité de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale qui les met en place et veille à l’harmonisation de leurs travaux, au sein de zones géographiques laissées à son appréciation (ensemble de circonscriptions du premier degré, bassin d’éducation, …) Elles instruisent les dossiers des élèves et soumettent un avis motivé à la commission départementale d’orientation chargée de transmettre un avis définitif à l’inspecteur d’académie.


Arrêté du 7 décembre 2005

Article 1 – La commission prévue par l’article 5-2 du décret du 29 mai 1996 susvisé est composée comme suit :

  • l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale ou son représentant, président ;
  • le médecin conseiller technique départemental ;
  • l’assistant social conseiller technique départemental ;
  • les membres suivants, désignés par l’inspecteur d’académie pour une durée de trois ans :
  • un inspecteur chargé d’une circonscription du premier degré ;
  • un inspecteur de l’éducation nationale chargé de l’adaptation et de l’intégration scolaires dans le département ;
  • un directeur d’école ;
  • un principal de collège ;
  • un directeur adjoint de section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) ;
  • un directeur d’établissement régional d’enseignement adapté (EREA) ;
  • un enseignant du premier degré ;
  • un enseignant du second degré ;
  • un enseignant d’un réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté ;
  • un psychologue scolaire ;
  • un directeur de centre d’information et d’orientation ;
  • un conseiller d’orientation-psychologue ;
  • un assistant de service social ;
  • un pédopsychiatre ;
  • trois représentants de parents d’élèves, désignés par l’inspecteur d’académie sur proposition des associations de parents d’élèves les plus représentatives dans le département. Le nombre de sièges attribués à chaque association est proportionnel à leur degré de représentativité, apprécié en fonction du nombre de voix obtenues dans le département lors des élections des parents d’élèves dans les instances représentatives des écoles et des établissements publics locaux d’enseignement.

Article 2 – La commission examine les dossiers des élèves pour lesquels une proposition d’orientation vers des enseignements adaptés (SEGPA ou EREA) a été transmise par l’école ou l’établissement scolaire ou une demande d’admission formulée par leurs parents ou leur représentant légal, à l’exclusion des élèves qui ont fait l’objet d’une décision de la commission mentionnée à l’article L. 146-9 du code de l’action sociale et des familles. Les parents ou le représentant légal des élèves concernés sont invités à participer à l’examen de la situation de leur enfant. La commission émet un avis sur ces propositions et ces demandes.

Article 3 – L’avis de la commission est transmis aux parents ou au représentant légal pour accord. Ceux-ci font savoir s’ils acceptent ou s’ils refusent la proposition, dans un délai de quinze jours à compter de la date d’envoi de l’avis. En l’absence de réponse dans ce délai, leur accord est réputé acquis. L’avis de la commission et la réponse des parents ou du représentant légal sont transmis à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, pour décision.

Article 4 – Les directeurs adjoints de SEGPA et les directeurs d’EREA veillent à la réalisation d’un bilan annuel pour chacun des élèves. Ce bilan est communiqué aux parents ou au représentant légal. Il est transmis à la commission si une révision d’orientation est souhaitée par les parents ou par l’établissement scolaire. Au vu de l’avis de la commission, l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, prend toute décision susceptible de modifier l’orientation des élèves.

Article 5 – Les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Arrêté du 14 juin 2006

Article 1 – Il est ajouté à l’article 1er de l’arrêté du 7 décembre 2005 susvisé un alinéa ainsi rédigé : “- un représentant de parents d’élèves des établissements d’enseignement privés sous contrat.”

Article 2 – Les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale sont chargés de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 14 juin 2006 Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Roland DEBBASCH


Nouvelle circulaire n° 2015-176 du 28-10-2015

Les Classes Relais

Ces dispositifs permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en risque de marginalisation scolaire et ont pour objectif de favoriser la rescolarisation et la resocialisation de ces élèves.

Les dispositifs relais (classes et ateliers) accueillent des élèves de collège, éventuellement de lycée, entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire qui peut se traduire par des manquements graves et répétés au règlement intérieur, un absentéisme chronique non justifié, une démotivation profonde dans les apprentissages, voire une déscolarisation. Tout élève fréquentant un dispositif relais a bénéficié au préalable de toutes les mesures d’aide et de soutien prévues au collège et reste sous statut scolaire.

Ces dispositifs ont su montrer, grâce à leur souplesse, leur utilité dans la lutte contre le décrochage scolaire. A la sortie du dispositif relais, 82 % des élèves retournent en collège, 3% en LP et 3% en CFA, 5% dans des établissements relevant d’autres ministères (santé, justice), pour 1% des élèves, il n’a pas été trouvé de solutions. Pour 6% des élèves, l’information n’a pas été communiquée.

Les points forts

  • un encadrement renforcé (enseignants et éducateurs, personnels associatifs),
  • un accueil temporaire pour un groupe réduit d’élèves,
  • un partenariat entre l’Éducation nationale, la Protection judiciaire de la jeunesse, les collectivités territoriales,
  • des associations agréées complémentaires de l’enseignement public et des fondations reconnues d’utilité publique.

MECS / Foyers

Définition

Les MECS, Maison d’Enfants à Caractère Social, sont les établissements qui ont pris le rôle anciennement dévolu aux orphelinats.
Cet établissement qui fonctionne en internat complet ou en foyer ouvert (les enfants sont alors scolarisés à l’extérieur ou reçoivent une formation professionnelle à l’extérieur) est le plus souvent géré par une association privée.

Statut et habilitation des Maisons d’Enfants à Caractère Social

Les MECS sont soit des structures privées gérées par des associations ou des fondations, soit des établissements publics. Elles sont dépendantes du Conseil général, qui donne l’habilitation pour recevoir des enfants relevant de l’ASE, et sont financés par lui.
Certaines Maisons d’Enfants à Caractère Social possèdent également l’habilitation Justice.
Toutes les MECS n’ont pas cette habilitation.
Pour accueillir des enfants confiés directement par l’autorité judiciaire, les établissements publics ou privés doivent obtenir un agrément de l’Etat donné après avis du Conseil général.

Missions des Maisons d’Enfants à Caractère Social

Accueillir des enfants confiés à l’ASE, dans le cadre de la protection administrative ou judiciaire, pour une moyenne ou longue durée amener l’enfant à se reconstruire psychologiquement et veiller à assurer le maintien des liens avec le milieu d’origine et la famille, invitée à prendre une part active à l’évolution de l’enfant proposer un cadre de vie sécurisant, donner à l’enfant des repères, le situer comme sujet, encourager la responsabilisation du mineur.
Les MECS peuvent accueillir les enfants jusqu’à 21 ans.
Les enfants et adolescents sont confiés par le Service de l’Aide Sociale à l’Enfance, par le juge des enfants, ou par la famille. Une convention doit être passée entre le gestionnaire et le service de l’Aide Sociale à l’Enfance. Lorsque le juge des enfants utilise de façon régulière cet établissement il doit être habilité conformément aux textes de référence cités ci-dessus.

LISTE DES ETABLISSEMENTS DU NORD PAS-DE-CALAIS

 

Textes de référence

Les principaux textes

La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées comporte des dispositions exigeant de nombreux ajustements réglementaires dans le domaine de la scolarisation des élèves handicapés pour permettre leur application :

Dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école : Décret n°2005-1014 du 24 août 2005, modifiant le décret n°90-788 du 6 septembre 1990

Dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves au collège :Décret n° 2005-1013 du 24 août 2005, modifiant le décret n° 96- 465 du 29 mai 1996

L’enseignement scolaire

Scolarisation des enfants, des adolescents et des jeunes adultes handicapés et à la coopération entre les établissements mentionnés à l’article L. 351-1 du Code de l’Éducation et les établissements et services médico-sociaux mentionnés à l’article L. 312-1 du Code de l’action sociale et des familles Décret n° 2009-378 du 2 avril 2009

Éducation et parcours scolaire des jeunes sourds (application de l’article L.112-3 du Code de l’éducation) Décret n° 2006-509 du 3 mai 2006 Il précise les conditions dans lesquelles s’exerce, pour les jeunes sourds et leurs familles, le choix du mode de communication retenu pour leur éducation et leur parcours scolaire.

Parcours de formation des élèves présentant un handicap (application des articles L.112-1, L.112-2, L.112-2-1, L.351-1 du code de l’Éducation) codifié aux articles D.351-3 à D.351-20 du Code de l’éducation Décret n°2005-1752 du 30 décembre 2005 Il précise les dispositions qui permettent d’assurer la continuité du parcours de formation de l’élève présentant un handicap, y compris lorsque ce dernier est amené à poursuivre sa scolarité dans un établissement de santé ou dans un établissement médico-social ou lorsqu’il doit bénéficier d’un enseignement à distance. Il prévoit en particulier que tout élève handicapé a désormais un référent, chargé de réunir et d’animer les équipes de suivi de la scolarisation prévue par la loi. Sa mise en œuvre est complétée par un arrêté relatif aux missions et au secteur d’intervention de l’enseignant référent et par une circulaire.

Organisation des examens et concours pour les candidats présentant un handicap Circulaire n° 2011-220 du 27 décembre 2011

Parcours de formation des élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires circulaire n° 2016-117 du 8-8-2016

Mise en œuvre

Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), dispositifs pour la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le premier et le second degrés: circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015

Extrait :
« La présente circulaire abroge et remplace la circulaire n° 2009-087 du 17 juillet 2009 relative à la scolarisation des élèves en situation de handicap à l’école primaire ; actualisation de l’organisation des classes pour l’inclusion scolaire (Clis) et abroge la circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010 relative au dispositif collectif au sein d’un établissement du second degré à l’exception du point 4.3 La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées dispose que le parcours de formation des élèves en situation de handicap se déroule prioritairement en milieu scolaire ordinaire.
La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République a introduit dans le code de l’éducation le concept d’école inclusive et engage tous les acteurs dans une nouvelle conception de la scolarisation des élèves en situation de handicap. »

Modalités de création et d’organisation d’unités d’enseignements dans les établissements et services médico-sociaux ou de santé pris en l’application des articles D. 351-17 à D. 351-20 du Code de l’Éducation : Arrêté du 2 avril 2009

Conditions de mise en œuvre du programme de langue des signes française à l’école primaire Circulaire n° 2008-109 du 21 août 2008

Enseignement de la langue des signes française à l’école primaire: Arrêté du 15 juillet 2008

Mise en œuvre et au suivi du projet personnalisé de scolarisation (PPS): Circulaire n°2006-126 du 17 août 2006